René COINDE  (dit Milou)  

Bonjour aux anciens. Souvenez-vous de moi ? On m'appelait MILOU.
Je suis heureux de vous retrouver après tant d'années passées au château (de 1955 à 1960). Je n'oublierai jamais
ces bons moments de mon adolescence.
Mon C.A.P. d'aide-comptable en poche, j'ai quitté le centre en 1960 pour repartir dans ma région natale,
les Alpes de Savoie.
J'y ai pratiqué la comptabilité pendant 2 ans en Savoie, puis en mars 62, j'ai été secrétaire comptable dans
la région parisienne aux établissements ROUCOU.
Juin 65. Retour en Savoie. Je suis secrétaire. Puis en 68 je deviens conducteur de télésiège au Corbier.
Ensuite, je suis monté en grade pour devenir Chef d'équipe dans une autre société de télésièges, la SETOC,
tout en travaillant parallèlement dans un garage.
Avec ma soeur, nous avons tenu également un café, ouvert les samedis et dimanches.
Mon parcours professionnel ne s'arrête pas ici. J'ai eu l'opportunité de travailler par la suite dans une entreprise
sous traitante de France Télecom.
J'ai donc quitté ma Savoie natale pour venir m'installer à Varages dans le Var. Pendant 20 ans, j'ai installé des
lignes téléphoniques.
En 88, je quitte cette société pour entrer dans une faïencerie dans laquelle j'ai travaillé pendant 13 ans.
La fin de ma carrière professionnelle s'arrête en 2003.
Ah ! J'oubliais : j'ai fabriqué aussi le bon fromage que vous connaissez tous : le Beaufort.
Même si ma Savoie me manque, je vis toujours à Varages avec ma compagne. Nous n'avons pas d'enfant.

Quand Christian m'a appelé, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai répondu à sa sollicitation.  Et ce n'est pas
sans émotion que je lui ai rappelé  les circonstances de mon terrible accident qui a provoqué la perte d'une de mes mains.
En effet, alors que j'avais à peine 9 ans, ma mère était en train de traire les vaches. Je suis parti me  promener dans la nature.
Curieux comme tout gamin et insouciant, j'ai ramassé dans les champs un détonateur tombé là par hasard au cours de la
seconde guerre mondiale. Je ne me souviens plus très bien des circonstances, mais l'engin a explosé, me déchiquetant la main.
A cette époque, les moyens de transport étaient inexistants. Aussi, il a fallu me descendre au village distant de 3 km à l'aide
de skis pour me conduire à l'arrêt d'autobus. Ce dernier m'amena à l'hôpital de Saint Jean de Maurienne.
Le temps passé entre le moment de l'accident et l'arrivée à
l'hôpital a été interminable. Le chirurgien ne fit pas de miracle...
Voici racontées brièvement les circonstances de mon accident, qui a eu pour conséquence mon placement
dans le centre de rééducation et d'apprentissage des Mesnuls.

Photos prises en décembre 2013

 

Aujourd'hui ce sont de lointains souvenirs, mais le fait de les faire revivre via le site internet des anciens des Mesnuls, me trouble et me bouleverse un peu.
Mais c'est la vie. Je ne me suis vraiment jamais considéré handicapé, car avec mon unique main, outre mon activité professionnelle, j'ai pu satisfaire
une de mes grandes passions, celle de réaliser des meubles et d'objets en bois dont vous trouverez des photos dans mon album.

Cliquer ici pour parcourir mon album souvenir

Si des anciens veulent se rapprocher de moi, voici mes coordonnées :

mon adresse mail : rene.coinde83@orange.fr
adresse postale René Coinde, chez Madame Suzanne Coinde
Immeuble le Liberty - 73130 La Chambre
téléphone  : 04 79 59 28 71

Un bon souvenir : je n'oublie pas M. Ménanteau que j'ai été voir dans un autre centre près d'Amboise.  Cet ancien éducateur des Mesnuls,
était devenu le directeur de cet établissement.

René nous a quittés en juin 2016