Jean-Claude CELERIER

Bonjour.

Je suis Andrée, l'épouse de Jean Claude qui est décédé. Depuis son décès, survenu le 20 juin 2002, je vis malheureusement seule.
Un problème de foie a entraîné sa mort.
Je sais qu'il aurait aimé cette démarche d'essayer de retrouver ses copains d'adolescence. Il gardait un bon souvenir des Mesnuls ;

il en parlait d'ailleurs souvent. Il est resté au centre, 2 ou 3 ans je crois.

Par la suite, il avait retrouvé Jean Claude JACQUET et ensemble, ils parlaient de leurs "exploits" au centre.
Comme d'autres adolescents, il avait fait des bêtises, mais il aimait aussi travailler. Il avait obtenu son C.A.P. d'aide-comptable,
alors qu'il aimait tant le français... Mauvaise orientation sans doute.... Toujours est-il que ce diplôme lui a servi.

Quelques années après son départ, il m'a fait découvrir le château et ses environs.

Sur le plan professionnel, suite à son handicap (la main gauche), il a eu beaucoup de mal à trouver du travail, une fois revenu à Limoges.
Il a fait des petits boulots jusqu'en 1968. Puis, après les événements (mai 68), il a trouvé du travail dans une grande entreprise

d'électroménager. Il y est resté jusqu'en 2001, car cette année là, l'entreprise a fermé ses portes. Il s'est retrouvé licencié économique.
Il y avait occupé plusieurs postes (comptabilité, gestion de stocks, de commandes et ventes). Il a découvert l'informatique vers la fin de

sa carrière.

Dans cette grande entreprise familiale, pourtant solide, la succession a été fatale à la poursuite de ses activités.
En effet, le fils n'a pas su gérer comme son père. La situation s'est dégradée en très peu de temps, entraînant la fermeture de l'entreprise.
Etant donné son âge, Jean-Claude l'a très mal pris et il n'a jamais pu supporter de se retrouver au chômage.
Son moral en a tellement souffert, qu'il ne s'en est jamais remis.
De plus, étant donné son handicap, aucun travail ne lui était proposé.

 

Sur le plan familial, nous nous sommes connus en 1968, puis, nous nous sommes mariés en avril 1969. Nous avons donc passé de longues

années communes et j'éprouve toujours aujourd'hui des difficultés à vivre seule, sans sa présence.

 

En 2002, Internet n'avait pas le succès qu'il a aujourd'hui, aussi, je suis sûr qu'il aurait su l'apprécier et l'utiliser pour retrouver

ses anciens potes comme il disait.

 

février 2011


g147 -  erratum : il faut remplacer Jean-Claude JACQUET par Jean-Claude CELERIER
(indications fausses)

 


p810

p811