Robert BRANTHOME

Bonjour à tous.
J'ai séjourné au centre des Mesnuls de 1963 à 1966. J'y ai suivi une formation d'horticulture avec
comme professeur M. MORANE et M. HATRY.

Comme copains, j'avais Jean Claude CELERIER, Robert LOUBET, Jean Claude JACQUET
et Thuau

Avec eux, comme tout adolescent, nous faisions pas mal de conneries. Je me souviens d'une

anecdote vraiment déconcertante. Un jour, nous ramassions des feuilles en forêt pour faire du compost

le long du mur du cimetière. Des feuilles étaient tombées sur la fosse commune, située près du mur.

Voulant les ramasser pour les remettre sur le tas que nous étions en train de constituer, notre ami

Thuau sortit un crâne humain qu'il déposa bien en évidence sur le compost !
M. Hatry, notre professeur, arrivant sur les lieux, aperçu le crâne et le fit rouler à ses pieds.

Eh bien la sanction fut très sévère !

 

1312 - photo prise en octobre 2011 à Laguiole

 

Je me souviens encore de cette époque où j'allais en vélo à la Queue les Yvelines, rôder près

d'un centre de filles mères. Eh oui, à l'époque, les filles attendant un enfant non souhaité étaient

rejetées par leurs parents. Les choses aujourd'hui ont bien changé...

 

Quand je suis sorti du centre des Mesnuls, je n'avais pas obtenu mon CAP. J'ai donc suivi
pendant un an une formation d'horticulteur. J'ai obtenu mon brevet professionnel.

M. PERROT, maire de Confolens et l'assistance sociale, voulaient que je rentre à la ville d'Angoulême,
mais je ne le souhaitais pas. J'ai préféré travailler pendant 5 ans dans des exploitations agricoles.

La première dans une grosse exploitation pendant 18 mois. La seconde, pendant 2 ans comme berger.

La troisième sur la ferme de mes parents pour produire du lait de chèvre.

Après ces différentes expériences agricoles, je suis rentré dans une scierie, la société BUJON,

dans laquelle j'ai gravi les échelons de la hiérarchie pour devenir chef de scierie.

J'y suis resté 15 ans et demi et l'ai quittée quand elle a connu des difficultés financières.

 

C'est en allant chasser, que j'ai rencontré mon futur employeur (entreprise LRD père et fils).
Elle était spécialisée dans la fabrication de meubles. Mes débuts furent difficiles.
Le père émettait des doutes sur mes aptitude au travail compte tenu de mon handicap.
Au bout d'un mois, il changea d'avis. En effet, il n'avait pas estimé ma forte volonté et mes capacité
pour assumer mon travail... à tel point que par la suite, je suis devenu chef d'équipe.

J'avais la responsabilité de 6 personnes. Je suis resté dans cette entreprise 19 ans.

Le fils reprenant la succession familiale, connu lui aussi des difficultés financières.

L'entrepris fut mise en liquidation judiciaire et ferma ses portes. 49 personnes, moi compris,
perdirent leur emploi.
Je me suis retrouvé au chômage à l'âge de 58 ans ! Pour liquider ma retraite, il fallait avoir 60 ans.
A cet âge et compte tenu de mon handicap, il était impossible de  retrouver du travail.
Aussi, je suis resté au chômage pendant 2 années avec une indemnité qui correspondait à 80%

de mon salaire.

 

Sur le plan familiall, je me suis marié avec Colette le 6 décembre 1969. Date mémorable car

il faisait -15 degrés et le sol était recouvert de 20 cm de neige !
Nous avons eu 3 enfants, deux jumelles et un fils.
Grand père à 44 ans pour la première fois, je le suis 5 fois maintenant et bientôt une nouvelle fois.
Colette devrait prendre sa retraite le 1er avril 2012.

 

Voici résumé mon parcours.

 

Pour ceux qui souhaiteraient prendre contact avec moi, je vous communique mes coordonnées :

Robert BRANTHOME

La voie latine

1650 Confolens

téléphone : 05 45 85 44 58

e-mail : branthomerobert@orange.fr

 

Janvier 2012